Une certification professionnelle atteste des compétences professionnelles et n’est pas juste une formation. Elle peut être accessible à la suite d’une formation ou d’une démarche de validation des acquis.

05 mai 2022

L'ÉVALUATION DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

Une certification professionnelle atteste des compétences professionnelles et n’est pas juste une formation. Elle peut être accessible à la suite d’une formation ou d’une démarche de validation des acquis. Elle doit être validée par un jury qui aboutit à l’obtention d’un diplôme, titre ou certificat qui correspond soit à un bloc de compétence, ou bien une certification du RS ou encore une certification professionnelle du RNCP. De plus, il existe deux types d’enregistrement : Les enregistrements dit « de droit » : diplôme et titres à finalité professionnelle délivrée par l’État. Les enregistrements dit sur demande : Toutes les autres certifications professionnelles délivrées par l’État également et les CQP. RS – RNCP : RAPPEL SUR LA DIFFÉRENCE
Eidikos Certification Qualiopi Laval LEVALUATION DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

RNCP

Premièrement le RNCP, une certification professionnelle du RNCP atteste des compétences nécessaires à l’exercice d’un métier et est définie par : 

  • Un référentiel d’activités, de compétences et d’évaluations
  • Depuis le 1er janvier 2019 (cadre national des certifications), au niveau de qualification
  • À un domaine d’activité avec le code NFS 
  • Des blocs de compétences qui permettront donc d’acquérir de façon autonome les compétences à l’exercice du métier. 

Les critères d’enregistrement au RNCP sont : 

  • L’adéquation des emplois occupés par rapport au métier visé par le projet de certification professionnelle
  • L’impact du projet de certification professionnelle en matière d’accès ou de retour à l’emploi
  • La qualité des référentiels d’activités, de compétences et d’évaluation
  • La mise en place de procédures de contrôle de l’ensemble des modalités d’organisation des épreuves d’évaluation
  • La prise en compte des contraintes légales et réglementaires liées à l’exercice du métier visé par le projet de certification professionnelle
  • La possibilité d’accéder au projet de certification professionnelle par la VAE Validation des acquis de l’expérience
  • La cohérence des blocs de compétences constitutif du projet de certification professionnelle et de leurs modalités spécifiques d’évaluation
  • Le cas échéant, la cohérence des correspondances totales ou partielles mises en place avec des certifications professionnelles équivalentes et de même niveau de qualification et leurs blocs de compétences
  • Le cas échéant, les modalités d’association des commissions paritaires nationales de l’emploi de branches professionnelles dans l’élaboration ou la validation des référentiels

Répertoire Spécifique

Deuxièmement le RS, la certification RS atteste des compétences complémentaires aux certifications professionnelles. Il existe à ce jour, 3 catégories de certification RS : 

  1. Certifications ou habilitation provenant d’une obligation légale ainsi que réglementaire 
  2. Certifications de compétences transversales affiliées à diverses situations professionnelles 
  3. Certification de compétences complémentaires a un métier. (Techniques ou méthodes bien définit à un métier) 

Les critères d’enregistrement au RS examiné par France Compétences : 

  • L’adéquation des connaissances et compétences visées par rapport aux besoins du marché du travail
  • La qualité des référentiels de compétences et d’évaluation
  • La mise en place de procédures de contrôle de l’ensemble des modalités d’organisation des épreuves d’évaluation
  • La prise en compte des contraintes légales et réglementaires liées à l’exercice des compétences professionnelles visées par le projet de certification ou d’habilitation
  • Le cas échéant, la cohérence des correspondances mises en place avec des blocs de compétences de certifications professionnelles enregistrées dans le répertoire national des certifications professionnelles
  • Le cas échéant, les modalités d’association des commissions paritaires nationales de l’emploi de branches professionnelles dans l’élaboration ou alors la validation des référentiels.

L’utilité d’une certification

Pour les employés, la certification permet : 

  • La sécurisation de leur parcours professionnel 
  • L’insertion professionnelle : les compétences acquises étant en accord avec les besoins
  • La reconnaissance de leurs aptitudes professionnelles
  • La possibilité de mobilité? professionnelle

Pour les employeurs, elle permet un recrutement simplifié et assure également en permanence les besoins en compétences.

Pour les organismes de formation, elle permet : 

  • L’adaptation du contenu de formation aux compétences identifiées 
  • La lisibilité et l’adéquation de leur offre avec les besoins des acheteurs et financeurs.

Attendus et procédure des évaluations de certifications

Attendu sur les compétences

Les compétences professionnelles sont des aptitudes mêlant savoir-faire ainsi que le savoir-être.
Ces compétences permettent à un salarié de gérer à bien les missions qui lui sont donc confiées.

C’est une action concrète qui est réalisée dans un contexte identifié. 

Elle est définie par sa finalité ainsi que par les moyens nécessaire à sa réalisation

Par exemple, rédiger une compétence au moyen : 

  • D’un verbe d’action à l’infinitif (la compétence prenant son sens par rapport à? l’action)
  • Du « quoi » : le sujet de l’action ; 
  • Du « pourquoi » ou de la « finalité », la compétence s’exprimant par rapport à? un objectif ou un résultat à atteindre (pour, afin de, en vue de, à l’attention de) ;
  • Éventuellement, du « comment », la mise en œuvre de la compétence dépendant des moyens mis à? disposition (l’objet de l’action, le mode opératoire ou les moyens).

Procédure de contrôle sur les modalités d’évaluations

Pour respecter la bonne mise en oeuvre des modalités d’évaluation, le certificateur engage alors sa responsabilité vis-à-vis des documents fournis. Et cela, du début de la certification jusqu’à sa fin. 

Les documents rendront compte (selon la fonction de la nature du certificateur ou du réseau) de :

  • La procédure d’habilitation ainsi que la composition du jury
  • Les missions du responsable de l’organisation des épreuves
  • Les modalités d’information mais également la convocation du candidat
  • Le déroulement de l’examen/épreuve d’évaluation/certification
  • La description des modalités de traitement des dysfonctionnements.
  • La description des modalités de régulation des processus d’évaluation menant ainsi à la certification
  • La communication des résultats aux candidats 
  • Le processus de rattrapage s’il y a lieu
  • Les modalités de délivrance matérielle de la certification
  • Les voies de recours 
  • Pour les certifications délivrées au sein d’un réseau, la description de la procédure de vérification de la mise en œuvre du dispositif par les partenaires (convention, audit, etc.).
  • Le cas échéant, les aménagements pour une personne en situation de handicap ;

Les personnes en situation de handicap en processus de formation

Les aménagements

« Aménager une formation pour compenser le handicap, c’est rétablir une égalité dans l’accès au droit de la formation, ainsi qu’une égalité des chances. »

Lors de la réalisation d’une formation pour un salarié en situation de handicap, il est alors important de mettre en place des aménagements tout au long du processus de formation. Il est important de : 

  • Bien réaliser le diagnostic de la situation de la personne et dans toutes les phases de formation 
  • Définir les conditions de formation les plus adaptées puis étudier leur faisabilité
  • Se mettre d’accord avec tous les acteurs, sur les aménagements utiles et raisonnables pour compenser les situations de handicap de la personne tout au long de son parcours de formation. 
  • Le certificateur ne doit pas seulement autoriser à mettre en place un tiers temps ou une durée adaptée d’évaluation mais prévoir l’ensemble des aménagements d’épreuve adapté à la personne

C’est pour cela que la présence d’un référent Handicap lors de la réalisation d’un parcours de formation est indispensable.

Le référent Handicap

Le référent handicap facilite la mise en oeuvre de la politique handicap souhaitée et également négociée par la Direction et les Instances dans le cadre du dialogue social. 

Les principales missions du référent handicap sont de : 

  • Favoriser le repérage des personnes en situation de handicap dès l’accueil dans le centre de formation 
  • Lors de la phase de recrutement, le référent handicap veille à une égalité de traitement lors de la sélection, du positionnement mais également tout au long de la formation. 
  • Proposer des actions de développement de l’accessibilité pédagogique des formations en repérant les problématiques ainsi que les axes de progrès
  • Mobiliser les dispositifs régionaux d’appui pour la mise en place des aménagements du handicap en formation (Accea, Epatech…) 
  • Prévoir avant la fin de la formation la transmission aux partenaires des données utiles à l’intégration en emploi de la personne en situation de handicap 

Si vous souhaitez plus d’informations, Contactez-nous ! Vous pouvez également consulter les guides et notices sur France Compétences. 

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